Les enjeux relatifs à la mobilité consistent à développer une meilleure adéquation entre l’offre de transports et la vie étudiante.

L’objectif est simple : une offre de transports du quotidien plus facile, moins coûteuse et promouvant les déplacements doux.

Vous souhaitez connaitre les actions menées en matière de développement durable ?

Chiffres clés

  • 72% des étudiant·es se déplacent à pied,
  • 51,4% des étudiant·es se déplacent en métro/tramway,
  • 32,7% des étudiant·es se déplacent en bus/autocar,
  • 24% des étudiant·es se déplacent en voiture,
  • 11% des étudiant·es pratiquent le covoiturage ; mais seulement 5% pour les trajets quotidiens en semaine,
  • 17% des étudiant·es se déplacent en vélo ou trottinette.

Pour consulter l’ensemble des résultats de l’enquête de 2020 sur les conditions de vie étudiante, allez sur Vie Étudiante : Enquête et Diagnostic !

Éléments de contexte

Une offre de transports satisfaisante qui doit faire face à un certain nombre de freins

L’enquête sur les conditions de vie étudiante révèle une assez bonne satisfaction quant à l’offre de transport. Les parcours de déplacements s’avèrent assez fluides en semaine dans le cadre des cours. En effet, les ¾ des étudiantes et étudiants mettent moins de 30 min pour rejoindre leur campus depuis leur domicile.

En dehors des heures de pointe, les déplacements sont cependant moins aisés. En métropole toulousaine, près de 30% estiment manquer de transports en soirée et la nuit malgré la mise en place de lignes spécifiques Tisséo (Noctambus, Linéo).

Ce constat est renforcé dans les villes universitaires d’équilibre où l’on observe un usage plus régulier de la voiture individuelle dans le cadre des déplacements personnels.

Au-delà du manque de transports collectifs, la vie noctambule est également impactée par un sentiment d’insécurité observé sur la métropole toulousaine dans leurs déplacements en soirée.

En zone urbaine, les déplacements sont très fréquents et des modes de transport variés sont utilisés. Sur le territoire régional, en revanche, l’intermodalité est plus complexe malgré une intensification du réseau de TER. Les possibilités multimodales sont également plus restreintes sur ce territoire : dans plusieurs villes dont Castres, Figeac, Foix et Tarbes, un seul mode de transport est utilisé dans plus de 80% des cas.

La question non négligeable du coût des déplacements

Malgré des politiques incitatives sur les transports, tous et toutes ne bénéficient pas de tarifs attractifs, notamment les doctorantes et doctorants de plus de 25 ans.

Le recours à la voiture a également un impact sur le budget, en particulier dans les villes universitaires d’équilibre. A Castres et Figeac, plus de 60% empruntent leur véhicule quotidiennement. Ce phénomène est renforcé par l’existence d’une forte corrélation entre le choix du logement et le choix du mode de déplacement. On observe ainsi des inégalités en termes de mobilité : le fait de vivre à proximité des lieux d’études donne souvent accès à de multiples possibilités de modes de transports contrairement aux situations d’éloignement des campus de rattachement.

Déplacements doux : une prise de conscience mais des initiatives à développer

Les mobilités douces évoluent avec une réelle prise en compte de l’impact environnemental. Si l’usage des transports en commun et la marche à pied sont désormais bien intégrés aux déplacements quotidiens, d’autres pratiques méritent d’être largement développées.

Le vélo est utilisé seulement par 16,8% de ce public pour accéder quotidiennement aux campus. Dans certaines villes ce taux est en revanche plus élevé. Ainsi, on observe qu’à Tarbes et Albi, le taux est de plus de 20%. À Auzeville-Tolosane ce taux atteint 40%.

Le développement et l’amélioration des aménagements (stationnements sécurisés, pistes cyclables, etc.) présents sur les sites universitaires ainsi qu’au cœur des villes devraient favoriser ce mode de déplacement.

Le covoiturage fait face à un faible engouement et oscille autour des 5% au profit de l’utilisation de la voiture individuelle lors des déplacements quotidiens dans le cadre des études. Pour autant cette pratique tend à prendre sa place puisqu’elle est plus utilisée le weekend (11%).

Découvrez les thématiques et le plan d’actions du schéma 2021-2026

Le plan d’actions : les objectifs et réalisations

Globalement, les étudiant·e·s sont satisfait·e·s de l’offre de transports. Les parcours de déplacements sont assez fluides et le coût des transports sont plébiscité de manière positive. Cependant la voiture reste encore le choix premier dans un certain nombre de villes malgré des politique incitatives sur les transports.

Les mobilités douces sont peu à peu favorisées, avec davantage de prise en compte de l’impact environnemental, mais les marges de progression sont encore importantes, notamment du fait de la nécessité de développer et améliorer les aménagements présents sur les sites universitaires ainsi qu’au cœur des villes.

Dédier plus de places aux mobilités douces comme le vélo ou les piétons dans l’espace public

  • Sécuriser l’utilisation du vélo
  • Interagir, collaborer davantage avec les collectivités locales sur les questions de développements des aménagements.
  • Identifier les zones de risques et réaliser les aménagements nécessaires.
  • Ajouter des zones de stationnement vélo

Développer les aménagements et outils dédiés au covoiturage

  • Mettre en place un outil/service de covoiturage.
  • Valoriser les places de parking pour l’usage des voitures en covoiturage.
  • Créer des places de parking stratégiques dédiées au covoiturage.
  • Élaborer des campagnes de communication autour du covoiturage.

Réduire la place de la voiture individuelle

  • Réduire les aménagements dédiés à la place de la voiture (par exemple un parking) et les remplacer par des espaces de convivialité.

Le manque de transports en dehors des heures pendulaires est très marqué dans les villes universitaires d’équilibre. Pour palier à ce manque, un usage plus régulier de la voiture individuelle est alors constaté. La manque de transport impacte également la vie nocturne des étudiant ·e· s tout comme le sentiment d’insécurité ressenti dans les transports collectifs le soir et la nuit.

Des mesures doivent être prises afin de développer les offres de transports en commun adaptées aux rythmes des étudiant et de réduire le sentiment d’insécurité.

Développer l’offre de transport à vélo

  • Former les étudiants à la pratique du vélo et sécuriser l’usage du vélo
  • Faire connaitre les dispositifs déjà en place.
  • Renforcer la mise en place de garages à vélos sur les sites des établissements.

Développer l’offre de transport en train

  • Faire adapter davantage les horaires de train aux horaires de cours.
  • Réflexion à mener avec la SNCF sur l’usage des trains de proximité.

Sensibiliser et informer les étudiants sur l’insécurité

  • Suivre, relayer une campagne de communication axée sur les témoins de l’insécurité dans les transports en commun.
  • Développer et faire connaitre l’application pour éviter les retours de soirées seul.

Réunir tous les acteurs de la mobilité

  • Institutionnaliser un espace d’échange.
  • Inclure les étudiants dans les plans de mobilités de chaque établissement.
  • Mettre en œuvre des plans de mobilité inter-établissement (PMIE)

Développer l’engagement

  • Mettre en place une labellisation développement durable sur l’université.

Malgré des coûts de transport attractifs, tous les étudiants ne bénéficient pas de ces tarifs, notamment les doctorants de plus de 25 ans. Le recours à la voiture, en particulier dans les villes d’équilibre, et le lien ténu qui existe entre le logement des étudiants et le choix de leur mode de déplacement peut avoir un impact réel sur leur budget. Il est nécessaire de négocier les tarifs et d’améliorer la visibilité des dispositifs existant permettant de rendre la mobilité plus accessible financièrement.

Rendre accessible financièrement les transports en train

  • Négocier avec la SNCF des tarifs attractifs pour les étudiants.

Rendre accessible financièrement la pratique du vélo

  • Faire connaitre aux étudiants les dispositifs et solutions financières mis à leur disposition.
  • Communiquer sur Coup de pouce vélo
  • Réfléchir avec les collectivités à un tarif préférentiel pour les étudiants pour la location de vélo.
  • Communiquer sur les dispositifs mis en place par les associations et les partenariats.
  • Participer à des événements comme « Allons-Y A Vélo ».

Sensibiliser sur la corrélation entre le choix du logement et la mobilité

  • Sensibiliser les acteurs du logement.
  • Mettre en place une convention avec Tisséo.
  • Informer et sensibiliser le plus tôt possible les étudiants sur leurs choix de logement et leurs impacts.
  • Faciliter l’information aux étudiants sur leurs choix de logement et de mobilité.

Adapter et faciliter les semestres passés par les étudiants à l’étranger

  • Réaliser une cartographie des villes de départ facilement accessible en train.
  • Mettre en place un partenariat avec la SNCF sur les lignes internationales.
  • Sensibiliser à l’impact carbone de la mobilité internationale

Pour aller plus loin

Découvrez les actions mises en œuvre depuis 2021 : une année de lancement !

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