Selon le diagnostic de 2020, moins de la moitié des étudiants de l’Université de Toulouse exercent une activité rémunérée en parallèle de leurs études. Ces emplois étudiants sont souvent considérés comme indispensables en termes de ressources financières, mais ils peuvent également être une source d’anxiété. L’accès à une activité salariée sans compromettre la réussite académique constitue donc un enjeu majeur.
Malgré la mobilisation des établissements et des partenaires sur cette question, des difficultés persistent, notamment en raison de l’hétérogénéité des actions mises en œuvre et du manque d’information. La reconnaissance et la valorisation de l’activité étudiante salariée varient d’un établissement à l’autre, ajoutant une complexité supplémentaire. De plus, certains étudiants, notamment les étudiants internationaux ou en situation de handicap, font face à des obstacles particuliers pour accéder à l’emploi, accentuant les inégalités dans le domaine de l’activité salariée étudiante.
Pour remédier à cela, plusieurs leviers d’action ont été identifiés dans le cadre du SAVE. Ces leviers visent à renforcer la diffusion des informations essentielles concernant les activités rémunérées, les statuts des étudiants salariés, les conditions de cumul avec les aides sociales, les risques liés au travail non déclaré, etc. En parallèle, l’objectif est également de réfléchir à la manière de mieux reconnaître et valoriser les compétences acquises par les étudiants exerçant une activité salariée, ainsi que de mutualiser et mieux coordonner les dispositifs existants entre les différentes structures (établissements, associations étudiantes, Crous, CRIJ et autres partenaires).
Chiffres clés – Enquête 2020*
- 42,2 % des étudiant·es des établissements membres de l’UT ont eu une activité rémunérée depuis le début de l’année universitaire 2019-2020,
- 1/4 des doctorant·es ayant répondu s’autofinancent (job alimentaire, travail étudiant, cours, etc.),
- 71,8 % des étudiant·es estiment que leur activité rémunérée est indispensable pour vivre,
- 81,4 % des étudiant·es concerné·e·s estiment que leur activité rémunérée leur permet d’acquérir une expérience professionnelle,
- 27,7 % des étudiant·es concerné·e·s estiment que leur activité rémunérée a un impact négatif sur leurs études.
* 103 825 étudiant·e·s contacté·e·s, 14 900 réponses exploitables (14%)
Plan d’actions
Activités & réalisations
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